==> Bordeaux rendez-vous 10h place de la Bourse
Parcours : place de la Bourse, quais, cours Alsace Lorraine, place Pey-Berland, Palais de Justice, cours d’Albret, rue de Cursol, cours Pasteur et place de la Victoire
Ordre : CGT, FSU, Solidaires33, UNSA, orga de jeunesse, AG féministe, association, partis politiques
Banderole de tête : Pas de solidarité sans services publics forts et sans justice sociale. Ensemble pour les libertés syndicales, pour une paix juste et durable dans le monde
Les luttes des travailleurs et travailleuses d’ici sont indissociables de celles menées dans d’autres parties du monde. Nous appelons à faire de ce 1er mai une journée de solidarité internationale :
- Parce que l’existence et la défense des droits sociaux, des salaires, des conditions de vie, des libertés syndicales, du droit de grève n’ont de véritable sens qu’à l’échelle des pays du monde entier
, - parce que les artisans de la mondialisation néolibérale s’attachent à détruire les droits sociaux et empêcher la hausse des salaires par les délocalisations,
- parce que les conflits qui se passent ailleurs ont une résonance ici, et que cette journée s’inscrit dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine.
Nous dénonçons aussi la complicité de notre pays et de nos gouvernements dans la vente d’armes et les relations avec des régimes oppressifs et colonisateurs. L’Union syndicale Solidaires réaffirme son engagement pour une paix juste et durable, fondée sur le respect du droit international.
En France, nous sommes confronté·es à la menace d’un nouveau plan d’austérité qui laminera un peu plus les services publics et les politiques publiques garantes du respect de l’intérêt général et d’égalité. Ce gouvernement favorise les intérêts des grandes entreprises au détriment des plus vulnérables et prépare une nouvelle attaque du Code du travail à venir sans compter une énième réforme de l’assurance chômage. Nous refusons cette politique qui creuse les inégalités sociales et met en péril les services publics, la transition écologique et les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses.
Face à la précarité croissante, en particulier chez les étudiant·es, les femmes, les chômeur et chômeuses et les retraité·es, nous demandons des mesures urgentes pour garantir des conditions de vie dignes pour tous et toutes. En ce 1er mai, nous devons également poursuivre les mobilisations pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les inégalités persistent notamment sur le plan salarial et plus de 70% des personnes en situation de précarité alimentaire sont des femmes.
Pour détourner l’attention des questions sociales, Emmanuel Macron a fait adopter en début d’année une nouvelle loi sur l’immigration inepte et alignée sur les idées l’extrême droite. Nous exigeons son abrogation et la régularisation des sans-papiers à commencer par nos camarades de DPD et Chronopost en grève depuis depuis plus de 29 mois !
Nous dénonçons aussi l’imposture sociale de l’extrême droite qui ne vote aucun des textes permettant de réduire les injustices et les inégalités mais véhicule un néolibéralisme populiste et exacerbe les haines.
CONTRE L’EXTRÊME-DROITE ET L’ULTRALIBÉRALISME, NOUS DEVONS RENFORCER LES LUTTES SOCIALES.
Nous serons aussi dans la rue pour défendre les libertés collectives et individuelles, y compris le droit de manifester et les libertés syndicales, et nous nous opposons aux atteintes à la liberté d’expression sous prétexte de lutte contre le terrorisme.